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Gérer des infrastructures Domino

Depuis Domino est un serveur Mail et un serveur d’Application vendu par IBM. Le client de ce serveur est Lotus Notes. Domino permet donc d’héberger des bases mails utilisateurs (comme le ferait Exchange), mais aussi des applications comme des Forums utilisateurs, des bases de documents (pour de la Gestion Electronique de Documents) ou des bases de Workflow qui permettent d’envoyer et suivre les différentes étapes d’une demande ou d’un document.

Personnellement, dans mes différentes missions, j’ai été en charge de ces infrastructures. Cela signifie qu’il fallait les gérer au quotidien en vérifiant les incidents sur les plateformes, vérifier que les réplications entre les différents serveurs se passaient correctement, gérer les droits utilisateurs sur les différentes bases.

  • L’une des grandes forces de Domino est son niveau de sécurité élevé. En effet, on peut gérer des ACL (Access Control List – Liste des Contrôles d’accès très finement.
    Au niveau des serveurs, au niveau de bases mails ou documentaires, au niveau des documents ou formulaires et au niveau des champs qui composent les formulaires. L’une des faiblesses de Domino, est son manque de convivialité et d’ergonomie.

     

  • En effet, beaucoup d’utilisateurs habitués à Outlook ont
    du mal à appréhender l’utilisation de Lotus Notes. Typiquement certains raccourcis claviers que l’on trouve dans toutes les applications Windows, sont complètement différents dans Lotus Notes (F5 permet de verrouiller la session Notes, F9 permet de rafraîchir une vue alors qu’habituellement, c’est la touche F5 qui permet dans une application Windows de rafraîchir les données).

     

  • Généralement, les infrastructures Domino, sont installées en « cluster », cela signifie, que les bases mails et documentaires sont répliquées sur différents serveurs qui peuvent être situés dans différents Datacenter.

  • Ainsi, on peut facilement garantir, la disponibilité des données aux utilisateurs et être très réactif en cas de crash d’un des serveurs du cluster. L’inconvénient, de cette architecture est qu’il faut vérifier l’état des réplications sur ces serveurs. Des outils comme « GSX Server » permettent justement de monitorer l’infrastructure en remontant des alertes en cas d’incidents.
     

  • Domino, met aussi à disposition un annuaire LDAP, qui peut être utilisé par des applications tiers pour gérer leur authentification. D’une manière générale, Domino était un bon choix technologique, mais depuis maintenant quelques années, il est en France en réel perte de vitesse, et les produits Microsoft (AD, Exchange, Outlook, Sharepoint,…) sont en train de le remplacer dans beaucoup de grandes Entreprises.
     

  • Il faut cependant noter, que même si pour une grande entreprise, il est plutôt simple de migrer vers Exchange, 
    ce n’est pas la même chose pour toutes les bases applicatives et c’est pour cela que l’on peut retrouver des serveurs Domino pour héberger d’anciennes bases stratégiques et difficilement migrables.

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